L’activité pratique du Centre
consiste en l’organisation d’un cabinet philosophique exploitant principalement
les acquis théoriques des philosophies organiques whiteheadienne et jamesienne.
Il accueille les individus en quête de sens, que celle-ci soit globale ou non.
Schématiquement, cette quête sémantique peut en effet se présenter sous la forme
d’une remise en question fondamentale (on pourra parler de crise existentielle)
ou sous la forme d’une problématique plus locale, quelle que soit sa nature
(dépressive, comportementale, conjugale, de deuil, de légitimation éthique d’une
décision, …).
D’entrée de jeu, deux précisions sont essentielles.
Tout d’abord, l’activité de conseil philosophique ne doit pas
se concevoir comme une alternative absolue aux disciplines existant dans le
domaine de la santé mentale.
N’en déplaise à certains philosophes et
psychologues, il n’y a donc ni compétition entre pratiques antagonistes ni
complémentarité immédiate entre elles : c’est la quête individuelle elle-même
qui constitue le critère permettant d’estimer l’avantage comparatif d’une
pratique sur ses alternatives.
Aucune solution ne doit être exclue a priori
lorsqu’il s’agit d’apaiser les souffrances somatiques, psychiques ou
spirituelles.
Ensuite, d’un point de vue strictement philosophique, on
rappellera d’une part la prétention historique — proprement socratique — de la
philosophie pratique, et d’autre part on soulignera la pertinence des travaux de
Whitehead dans le domaine psychothérapeutique (entendu au sens large).
On
trouvera sur la page <chromatika/praxis> une telle contextualisation
incluant une brève introduction aux travaux de Gerd Achenbach, Paul W. Sharkey,
Louis Marinoff et Oscar Brenifier.