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Le réseau « European William James
Project » a pour objectif premier de fédérer les recherches européennes sur les
différents aspects, nuances et implications de la pensée du psychologue et
philosophe états-unien William James (1842–1910). Il constitue de
facto le pendant de la William James
Society (Boston, Mass.), avec laquelle il collabore d’ailleurs étroitement.
La structure du réseau est
quadripartite : comité organisateur (« steering committee »),
comité scientifique (« scientific committee »), délégués régionaux
(« delegates ») et « membres ordinaires (« regular members »).
Le Projet est piloté par un comité de
quatre enseignants-chercheurs désignés par cooptation. Les membres fondateurs
sont Jack Barbalet (Professor and Head, Department of Sociology, University of
Leicester, LE1 7RH, U.K.), Jaime Nubiola (Depto. de Filosofia, Universidad de
Navarra, 31080 Pamplona, Espagne; http://www.unav.es/users/jnub.html;
http://www.unav.es/gep/), Timothy L. S.
Sprigge (Emeritus, Dept. of Philosophy, David Hume Tower, George Square,
Edinburgh EH8 9JX, Scotland), et Michel Weber. Chaque année, un membre choisit
de rendre son mandat vacant ; son successeur doit être élu à l’unanimité
des voix du comité organisateur. Le membre sortant devient alors membre permanent
du comité scientifique.
Le comité scientifique est composé des
membres passés et présents du comité d’organisation et des délégués régionaux.
Si nécessaire, il incorpore des membres temporaires.
Les délégués régionaux ont en charge le
développement local des activités du réseau. Il s’agit, pour l’Italie, de
Sergio Franzese (Fellow researcher at Università degli Studi di Lecce and
candidate Ph.D. at Vanderbilt University; sergiofranzese(at)yahoo.com) ;
pour l’Allemagne et les pays germanophones, de Felicitas Kraemer
(Otto-Friedrich-Universität Bamberg, Lehrstuhl II für Philosophie, 96045
Bamberg, Allemagne) ; pour la France et les pays francophones, de Mathias
Girel (Département de Philosophie, Université Paris I Panthéon Sorbonne,
France) ; pour l’Espagne et les pays hispanophones, de Izaskun Martinez
(Depto. de Filosofia, Universidad de Navarra, Espagne)
Les membres ordinaires supportent le réseau
par leurs recherches et leur participation aux colloques. Une liste de
discussion devrait voir le jour sous peu. Pour devenir membre, il suffit
d’envoyer une demande à Jaime Nubiola. Il n’y a pas de cotisation. La langue de
travail est l’anglais.
De part la nature du parcours intellectuel
jamesien, les champs philosophique et psychologique sont au centre de ses travaux
— mais cette bifocale ne saurait oblitérer la richesse des implications
des œuvres de James pour des champs aussi variés que, e.g., la sociologie, la
philosophie de la religion, la psychologie de l’éducation et la pédagogie. Quoi
qu’il en soit, le sens et la portée des trois principales contributions de
James à l’histoire des idées — expérience pure, pragmatisme et empirisme
radical[i] — doivent continuer à
faire l’objet d’un examen circonspect qui exploite à la fois l’enracinement
historique dans la pensée de Charles Sanders Peirce (1839–1914) et sa postérité
directe — whiteheadienne, bergsonienne et deweyienne — mais aussi
indirecte avec des penseurs tels que Hilary Putnam, Nicholas Rescher, Timothy
L. S. Sprigge et Eugene I. Taylor.
C’est dans ce but que des colloques internationaux se sont
tenus à Edinburgh (2002) et à Paris (2004) ; la prochaine réunion aura lieu,
sous l’égide de la Nederlandse Stichting voor Wijsgerig Pragmatisme (The Dutch
Pragmatism Foundation) (<http://www.pragmatisme.nl>) à Amsterdam en
2007.
Une présentation plus exhaustive des travaux et publications
du EWJP se trouve en EWJP. |